
Quand l’érable nous enivre
- Écrit par Domaine Labranche
- Le 26 mars 2015
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On parles de nous ce matin dans le Journal de Montréal!
Merci à Renée Laurin pour ce bel article.
Après le sirop, la tire, le sucre et le beurre, voici venir le vin d’érable et autres produits alcoolisés obtenus à partir d’assemblages d’eau d’érable et de sirop fermentés.
Voici le lien vers l’articles : http://www.journaldemontreal.com/2015/03/25/quand-lerable-nous-enivre
Non, il n’y a pas de raisins dans notre vin d’érable, précise d’emblée Louis Desgroseilliers, copropriétaire du Domaine Labranche à Saint-Isidore-de-Laprairie, une entreprise familiale où les pommes et les produits de l’érable sont à l’honneur depuis 94 ans.
Ce n’est pas parce qu’on parle de vin qu’il faut s’attendre automatiquement à y trouver des raisins, souligne le jeune homme d’affaires de 25 ans. Et ce n’est pas parce qu’on parle d’érable qu’il faut nécessairement se préparer à déguster un produit très sucré.
Étonnamment, le goût de l’érable se fait discret dans leur vin et s’affirme un peu plus dans leur liquoreux. Juste ce qu’il faut pour demeurer dans les limites du bon goût. «On travaille surtout avec l’eau d’érable. On ajoute à peine une touche de sirop d’érable dans le deuxième produit», m’explique-t-il.
Mis en marché cette année, leur Pétillant d’érable (un vin d’érable effervescent) promet lui aussi de retenir l’attention. « Jusqu’à maintenant, les commentaires des sommeliers rencontrés sont très bons », affirme Louis en soulignant qu’il leur a fallu quatre années de recherches et développement pour arriver à des produits à la hauteur de leur attente.
Épicurien
Lorsqu’il a décidé de s’engager dans l’entreprise familiale en 2009, le benjamin de la famille a proposé de se consacrer au développement de produits alcoolisés. «Je suis un épicurien, dit Louis. J’aime la nourriture et le bon vin. Je voulais relever le défi d’apprendre à fabriquer nos propres boissons alcoolisées à partir des produits de notre terroir.»
Une passion qu’il a sans doute héritée de son père, Marcel Desgroseilliers. «J’ai toujours fait du cidre de pomme pour m’amuser», dit ce dernier. Il y a six ans, il a planté 2000 plants de vigne sur ses terres. Il rêvait de produire du vin ou de faire la culture du raisin, tout simplement.
Cette année-là, il a rencontré des œnologues. «Ils ont été impressionnés par mon cidre de pomme et m’ont offert de travailler avec nous pour nous amener plus loin», raconte-t-il. M. Desgroseilliers en a profité pour leur confier le mandat de les aider à développer un vin d’érable.
Une nouvelle aventure venait de commencer pour la famille Desgroseilliers qui ne demande qu’à innover.
Il y a 56 ans, Victor, le père de Marcel Desgroseilliers, décidait d’ouvrir une des premières cabanes à sucre de leur secteur. «Mon père a tenu le fort pendant 20 ans. Moi ça fait 35 ans», dit-il. Aujourd’hui, il est fier de pouvoir dire que quatre de ses six enfants sont impliqués à temps complet dans les différents volets de l’entreprise agricole. «Pendant la période des sucres, les six enfants viennent donner un coup de main à la cabane les fins de semaine», dit-il.
« Quand on grandit sur une ferme, en contact permanent avec la nature, c’est difficile de s’adapter à un autre mode de vie», note Louis qui s’estime privilégié d’avoir pu trouver sa voie dans un aussi bel environnement, entouré des membres de sa famille.
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